La lune vient de s'éteindre
Et tu es assise près de moi
Tu es venue me rejoindre
Sous la blanche pergola

Le vent s'arrête de geindre
Ton épaule et la mienne
Rien de plus à enfreindre
Nos mains nous préviennent

Le jour vient à peindre
Sur ton visage le sourire
Tout signe et le moindre
Peut délicatement me suffire

Le froid nous fait rejoindre
Tous les élans pâles de la nuit
Il y avait plus à feindre
Qu'une goutte de pluie

Le café noir vient nous atteindre
Nos lèvres encore humides
Nos baisers à teindre
L'un l'autre comme un fluide

Plus rien à craindre
Le jour est bien levé
Il y avait tant à empreindre
Qu'il nous faut nous restaurer

zoran.tempete